Ils ont gagné du temps en groupant les v Ils ont gagné du temps en groupant les vêlages
Pour Monique et Thierry Legendre de la Loire-Atlantique, le groupage des vêlages est le principal gain de temps. Ils ont 310.000 litres de quota.
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Organisation. « Nous avons une réelle volonté de nous organiser afin de ne pas perdre de temps auprès des animaux », explique Monique Legendre.
Parents de trois adolescents, Monique et Thierry Legendre ne veulent pas sacrifier leur vie de famille.
Grâce au groupage des vêlages, ils gèrent des lots de génisses homogènes et l'alimentation lactée se concentre sur une période limitée.
Les naissances se déroulent entre août et décembre. Le travail s'allège en février, quand les derniers veaux sont sevrés, libérant du temps au moment où les interventions sur les cultures reprennent.
Après la naissance, les jeunes reçoivent deux buvées de lait en poudre par jour pendant trois ou quatre semaines, avant de passer à une seule buvée.
« Nous ne soignons pas les veaux le dimanche soir, même ceux qui sont encore à deux buvées quotidiennes, précise Monique. Nous allons encore alléger l'allaitement, en passant à une seule buvée par jour dès la troisième semaine. »
Le sevrage intervient à huit ou neuf semaines. Les veaux reçoivent alors un peu de la ration des laitières. « Nous prélevons juste une brouette dans l'auge des vaches. »
Le foin et la paille sont stockés dans la grange au-dessus de la nurserie. Des trappes sont aménagées dans le plancher, par lesquelles Thierry peut pailler les box et remplir les râteliers sans effort et rapidement.
Par ailleurs, le bâtiment, pourtant ancien, est bien ventilé et les veaux souffrent rarement de diarrhées ou de problèmes pulmonaires.
« Aux beaux jours, les génisses sortent vers avril ou mai sur une parcelle à proximité du corps de ferme. Elles sont au pâturage, plat unique jusqu'en juillet. Du foin est apporté tous les trois ou quatre jours. Quand la pousse ralentit, en juillet, nous distribuons de l'ensilage d'herbe. »
Monique et Thierry passent surveiller les animaux tous les jours. Simultanément, ils contrôlent les abreuvoirs, vérifient l'état des clôtures... Quand tout va bien, un quart d'heure suffit.
« En juin, nous regroupons les jeunes de l'année et les génisses pleines sur la même parcelle. C'est plus simple pour gérer le pâturage. Ensuite, les petites sont rentrées en septembre, quand l'herbe se raréfie car il y alors concurrence avec les grosses. »
En bâtiment, outre du foin, les génisses reçoivent de l'ensilage de maïs, distribué tous les deux jours. Une fois inséminées, elles ressortent à partir de la mi-mars, sans complémentation, puis elles intègrent le troupeau des vaches au fur et à mesure des vêlages.
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